SarraZin

M’en allant à travers montagnes et vallées En quête de feu et de glaces pour mon cœur étiolé Suspendu aux nuages un charognard paradait Mû par des entraves occultés, sa danse saccadée Brillant de mille feux et d’étincelles de glaces Elle chantait des merveilles aux senteurs de paradis Défiant les lois et la pesanteur ivre de son charme maudit Le cœur étreint par ses griffes, le corps éparpillé sur ses traces Tapis dans un buisson ma raison susurrait ses allusions Un poison froid allait suivre ce printemps clément Il cheminera à travers les lo

Elle regarda les lignes de ma main Et sombre, elle étouffa sa voix Ne voulant point guider mon chemin Son regard s’effondra sous ce poids Dans les yeux de cette statue sans vie Je fis mine, altier, que ma raison était sourde Mais mon cœur trembla devant l’ombre qu’elle vit Ah ! Que les années que tu portes sont lourdes ! Que même un titan refuserait d’y toucher Il n’existe plus le temps où la grâce par ma voix te touchait Celle qui regarda les signes de mon destin Ignorait que mes yeux cherchaient les tiens Autant elle assiégera les miens L’ombre errante s’e